• September 19, 2024

Kvaratskhelia, la nouvelle idole napolitaine

Si Naples vit une saison historique et peut se qualifier ce mardi soir pour les demi-finales de C1 (21h face à l’AC Milan), c’est en grande partie grâce aux remarquables performances de son ailier géorgien.

C’est une éclosion que personne n’avait vu venir. Il y a un an, peu de personne connaissait Khvicha Kvaratskhelia hormis peut-être les suiveurs du championnat russe et Willy Sagnol, le sélectionneur de la Géorgie depuis février 2021.

Aujourd’hui, la donne a changé et le patronyme de l’ailier de 22 ans est sur toutes les lèvres avant le quart de finale retour de Ligue des champions entre Naples et l’AC Milan.

Avec des centaines de dribbles réussis, 16 buts et 14 passes décisives cette saison, l’ailier géorgien a bluffé tout le monde. «Si le Napoli a décidé de le signer, c’est parce qu’ils ont vu en lui quelque chose qui sort de l’ordinaire. Vous n’avez pas encore vu tout ce qu’il est capable de faire. Il deviendra certainement un des meilleurs joueurs d’Italie»

Arrivé au début de l’été dernier, le Géorgien s’est vite acclimaté à son nouvel environnement. Déterminé à réussir, «Kvara» a mis toutes les chances de son côté. «Vivant pour le football» d’après son père, il s’est notamment installé à Castel Volturno, un lieu éloigné du centre-ville et situé à proximité du centre d’entraînement du club. Au vu de sa popularité grandissante dans le cœur des Napolitains, ce choix est probablement une bonne chose pour conserver un brin de tranquillité au quotidien.

Car la frénésie l’entourant est démente en Campanie. Les Napolitains n’ont d’yeux que pour lui et les maillots floqués de son numéro 77 pullulent en ville. Surnommé «Kvaravaggio» en référence au peintre Caravage ou «Kvaradona» en clin d’œil à Diego Maradona, l’idole de tout un peuple, l’ailier a une sacrée pression sur les épaules.

La «Kvaramania» est telle que les drapeaux géorgiens fleurissent en nombres dans les rues de Naples et un petit garçon, né le 31 mars dernier, a même été appelé Kvara. Le premier d’une longue série en devenir ?