Julian Alaphilippe peut-il se relever de cette saison galère ?
Meurtri sur la Vuelta, le double champion du monde assure être prêt à relever le défi dimanche lors des championnats du monde en Australie.
Julian Alaphilippe a entretenu l’idée de la malédiction du maillot arc-en-ciel. Sa saison a en effet été une succession de déveines à l’instar de son soleil sur les Strade Bianche, sa bronchite avant Milan-San Remo, ses chutes sur la Flèche Brabançonne et surtout Liège-Bastogne-Liège, avec à la clé deux mois d’arrêt et une non-sélection pour le Tour de France, puis un Covid-19 et une dernière chute lors de la Vuelta, mettant en péril sa présence en Australie pour défendre son titre de champion du monde à Wollongong. Pourtant, le Français sera bien au départ de la course en ligne, en quête d’un troisième titre mondial consécutif.
Entre ses multiples passages aux urgences, Alaphilippe a quand même gratté deux trois résultats intéressants cette saison : une quatrième place sur la Flèche wallone, deux victoires sur le Tour du Pays basque, une autre en haut du mur de Huy lors du Tour de Wallonie. Loin, donc, d’être finito. « Il ne faut pas oublier que c’est un champion, et que les champions sont toujours spéciaux, assure Rik Van Slycke. Il a quelque chose d’extra. C’est un gagneur. Il faut juste le faire arriver en bonne condition, au bon moment. »
Hors de question de voir Julian Alaphilippe venir concurrencer Wout Van Aert 13 mois sur 12, sur à la fois San Remo, les Flandres, Roubaix, le Tour de France, la Vuelta et le Tour de Quangxi. Non, le compagnon de Marion Rousse va se focaliser sur certains objectifs, pour mieux rabaisser la concurrence.