• September 19, 2024

Il est moitié homme, moitié moteur !

Le coureur belge a réalisé un vrai coup de force pour s’imposer en solitaire lors de la 4e étape du Tour de France, mardi, après avoir échoué trois fois à la deuxième place lors des trois premières étapes

« Un truc de fou ! Sur le papier, une étape comme celle-ci se termine au sprint, c’est presque impossible d’arriver tout seul. C’est une victoire exceptionnelle pour moi. Dans le final, j’avais 20 secondes. Mais 20 secondes, ce n’est rien pour un peloton. On dit en général que la troisième fois est la bonne, pour moi c’est la quatrième … »

Après avoir dû se contenter d’être par trois fois en position de dauphin au Danemark, Wout van Aert a ce mercredi mis tout le monde d’accord en s’imposant en solitaire lors de la 4eme étape grâce à une attaque létale dans les derniers kilomètres, qui a laissé tout le monde sur place. Entre ses huit secondes d’avance sur ses poursuivants à l’arrivée et les dix secondes de bonifications de par son succès, le Belge s’est offert le luxe de mettre ses rivaux à 18 secondes de plus qu’en début de journée. Au général, il compte donc désormais 25 secondes d’avance sur son dauphin et compatriote, Yves Lampaert (Quick-Step Alpha Vinyl). A 32 secondes, on retrouve Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) pour compléter le podium.

Il ne pouvait pas se contenter du maillot jaune. On l’avait bien compris en l’écoutant ces derniers jours. Après trois deuxièmes places lors des trois premières étapes de ce Tour de France, Wout van Aert était vexé comme un pou. Certains se seraient volontiers contentés de ça, qui plus est avec la tunique jaune sur les épaules, mais le Belge est d’une espèce différente. De celle qui gagne, tout le temps, sur tous les terrains. Et à Calais, ce mardi, le coureur de la Jumbo-Visma s’est vengé, au terme d’une démonstration de puissance dans les 11 derniers kilomètres de la 4e étape. « J’en avais assez de prendre des risques au sprint. Mieux vaut arriver seul », en rigolait-il quelques minutes après avoir franchi la ligne.