• September 19, 2024

Bardet-Gaudu, objectif podium dans l’ombre du duo Vingegaard-Pogacar

Quatrième du classement général du Tour de France 2022 à l’issue de la traversée des Alpes, Romain Bardet a confié à l’issue de la 13eme étape ne pas se donner l’objectif de monter sur le podium à l’arrivée de la Grande Boucle.

Romain Bardet compte faire profil bas. Présent sur le Tour de France après avoir été contraint de quitter le Giro prématurément, le leader de l’équipe DSM a rivalisé avec les candidats au maillot jaune sur les pentes du Col du Granon puis lors de la montée de l’Alpe d’Huez. Quatrième du classement général à seulement treize secondes de Tadej Pogacar, dauphin de Jonas Vingegaard, le natif de Brioude a confié ce vendredi sur le plateau de France Télévisions que la lutte pour le podium de la Grande Boucle ne devrait pas le concerner.

« Honnêtement, le podium, je sais que ça va être compliqué quand même. Deux coureurs me sont vraiment supérieurs, a confié Romain Bardet à l’arrivée de la 13eme étape, ce vendredi à Saint-Etienne, en faisant référence à Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Derrière, on est trois, quatre à être un peu pareil, je veux rester en embuscade. »

Contraint à l’abandon pour maladie sur un Tour d’Italie pour lequel il nourrissait quelques ambitions, Romain Bardet a admis que les questions qu’il pouvait se poser avant le Grand Départ de Copenhague trouvent leurs réponses. « Je suis arrivé avec beaucoup d’incertitudes sur ma forme. Petit à petit, elles se dissipent, a confié le Tricolore. Mais il y a quand même des coureurs qui me sont supérieurs en montagne. Je n’ai pas envie de me projeter trop loin. »

Les « bonnes sensations » de David Gaudu en troisième semaine.

« C’était dur avec cette chaleur, raconte le coureur Groupama-FDJ, 13e à 54 secondes de Jonas Vingegaard à l’arrivée de cette 12e étape. Mais putain, ça fait chier, je n’ai pas confiance en moi et j’ai peur d’exploser. Donc je monte à mon rythme alors que je peux peut-être les accrocher devant. Je suis déçu car j’ai ce manque de confiance en moi depuis la dernière étape du Dauphiné où j’avais explosé. » Le 12 juin, David Gaudu avait en effet subi un éclat terrible dès le début de la montée du plateau de Solaison (Haute-Savoie), alors qu’il visait une place sur le podium de l’épreuve. Ce jour-là, il avait fini à 7’27 » d’un certain Jonas Vingegaard. Un an plus tôt, dans le Mont Ventoux, il avait déjà vécu pareille mésaventure sur le Tour de France.

Ce vendredi, au départ du Bourg-d’Oisans, le Breton sera toujours 7e au général, certes désormais un peu largué par les membres du podium, mais avec une sérieuse marge sur le 8e (Thomas Pidcock est à 3’32 » de lui). A lui de prouver qu’à 25 ans, ce costume de leader d’équipe n’est pas trop grand. « On a raté le coche ce jeudi mais on n’est qu’à la 12e étape, positive David Gaudu. Et puis généralement, j’ai des bonnes sensations en troisième semaine donc on ne va pas céder à la panique. La confiance va revenir toute seule. » Mea culpa, amis tricolores, notre sujet 14-Juillet à 20 Minutes a eu raison de votre belle dynamique.