• November 23, 2024

Vasseur appelle à la vigilance

Le cyclisme mondial est en alerte. Alors que le départ du Tour de France se rapproche à grand pas, les récents événements sur le Tour de Suisse ont rappelé que le coronavirus reste une menace et pourrait perturber l’événement estival. Trois équipes (Alpecin-Fenix, Bahrain-Victorious et UAE-Team Emirates) se sont retirées de la course et au total 29 coureurs ont été déclarés non-partants sur le seul vendredi juste avant le départ de la 6e étape, en raison de tests positifs.

Un phénomène que le manager général de l’équipe Cofidis Cédric Vasseur a qualifié de « foudroyant » dans un entretien accordé à RMC Sport. « Avoir autant de coureurs positifs sur les routes du Tour de Suisse, ça laisse aussi penser qu’il y a des membres du staff des équipes qui sont aussi potentiellement positives et qui peuvent contaminer », a rappelé l’ancien coureur, qui s’inquiète des conséquences à moyen terme de cette situation. « Un coureur qui aujourd’hui est positif, il est possible que dans quinze jours, au moment où il va devoir présenter à l’UCI un test PCR négatif de moins de 72 ou 48 heures, il soit positif alors que lui n’a même plus de symptômes, ajoute Cédric Vasseur. Mais selon la réglementation, si tu as un test positif, tu ne peux pas prendre le départ du Tour. Et là, c’est la vraie inquiétude. »

Le manager général de l’équipe Cofidis assure que « là où on est le plus en sécurité, c’est sur une course cycliste », mettant en avant le fait que « toutes les personnes qui prennent le départ, donc les coureurs et tout le staff qui les accompagnent, sont négatifs ». Toutefois, il s’inquiète des à-côtés durant la course. « On est au contact de personnes dans les hôtels, on est au contact de personnes sur les zones de départs, de temps en temps sur les zones d’arrivées, rappelle-t-il. Et ça, on ne peut rien faire. Ou alors il faut vivre dans une bulle. » Aux yeux de Cédric Vasseur, « la première des mesures, c’est de tester » mais, selon lui, « il y a beaucoup d’équipes qui ont relâché la pression cette saison parce que ça coûte cher, parce qu’ils se sont dit ce n’est plus nécessaire ». Une prise de conscience est donc nécessaire selon le manager général de l’équipe Cofidis, qui s’attend à ce que les organisateurs du Tour de France revoient leurs plans. « Je pense que la situation sanitaire actuelle sur le Tour de Suisse va obliger ASO, l’organisateur du Tour de France, à probablement revoir sa copie et peut être à augmenter le niveau de vigilance, a-t-il confié. Maintenant, peut être que simplement l’obligation de porter un masque est suffisant. C’est aux spécialistes de se positionner. »